Liste des bulletins parus ►
Dans le bulletin, ce signe indique un lien extérieur à consulter (cliquer) :
▲
www.entomart.be
MARS 2017
(9)
Vous avez dit bizarre ?
Cette étrange chenille de Furcula furcula se rencontre entre autres sur les saules, les peupliers,
les trembles et les bouleaux. Son corps est prolongé par deux processus ou protubérances minces et longs qu’elle utilise
lors de comportements de défense en les dressant comme une fourche menaçante (chenille plus jeune ▲), d’où son nom de "Petite Queue fourche du hêtre", mais on la nomme également
"Harpye fourchue" ou "Dicranoure furcule". On la voit ici juste après une dernière mue avant le stade nymphal,
l’exuvie abandonnée (à droite) sur une feuille de saule. La chenille est experte en camouflage, tout comme le cocon (construit de soie et
d’écorce mâchée) ou l’adulte
(ci-dessous, les trois stades INS-4830 ▲
INS-4832 ▲
INS-4888 ▲).
Légèrement plus petite que celle de sa parente Furcula bifida, ne dépasse guère 35 mm.
Espèce assez commune en France et en Belgique, non réglementée, beaucoup plus urbaine que F. bifida.
Page récapitulative au sujet de cet insecte : ▲
(image cliquable)
De nombreuses nouveautés ont été introduites
dans le site depuis la parution du bulletin 08, les voici :
(images cliquables)
L’Euplocame douteux (INS-4801 Morophaga choragella),
la chenille de l’Orrhodie érythrocéphale (INS-4809 Conistra erythrocephala),
la nymphe du Plagiodère versicolore (INS-4815 Plagiodera versicolora),
l’Acléris des saules (INS-4826 Acleris hastiana),
la ponte du "Gonocère" Coreidae (INS-4835 Gonocerus acuteangulatus),
la Noctuelle des baies (INS-4853 Caradrina morpheus),
la Galérucelle de la viorne (INS-4878 Pyrrhalta viburni),
la chrysalide d’un papillon Peleopodidae (INS-4873 Carcina quercana),
la Phycide du prunellier (INS-4907 Acrobasis suavella),
la Luffie des murs ou des murailles (INS-4921 Luffia lapidella/ferchaultella),
un papillon Elachistidae (INS-4930 Ethmia quadrillella),
l’Ortholite commune (INS-4942 Scotopteryx chenopodiata),
la chenille et la chrysalide de l’Ecaille tigrée (INS-4944 INS-4989 Spilosoma lubricipeda),
une punaise Miridae (INS-4957 Adelphocoris seticornis),
le Ptérostique crêté (INS-4965 Pterostichus cristatus),
la chenille de la Boarmie commune (INS-4973 Peribatodes rhomboidaria),
un Dytiscidae (INS-5000 Rhantus suturalis),
l’Aeschne mixte (INS-5014 Aeshna mixta),
la chenille et la chrysalide de la Noctuelle de la persicaire (INS-5035 INS-5059 Melanchra persicariae),
la Bruche du trèfle (INS-5039 Donus zoilus),
l’Eudorée pâle (INS-5046 Eudonia pallida)
et la Noctuelle de l’artichaut (INS-5063 Chrysodeixis chalcites).
DECOUVRIR / REDECOUVRIR Aux éditions
Delachaux et Niestlé : déjà paru en mars 2015 : 450 insectes de Heiko Bellmann (Format : 115 x 195 mm - 256 pages
▲ - dans la collection
"Les indispensables Delachaux"), un ouvrage général "pratique tout-terrain".
Chez NAP Éditions : PAPILLONS DE JOUR D’EUROPE et
des contrées voisines - textes et photos de Patrice Leraut - 2016 (Format : 130x200 mm - 1100 pages ▲
- couverture cartonnée), un ouvrage général très détaillé (cartes de répartition, biotopes,
périodes de vol, détails photographiques, textes, etc) reprenant plus de 800 espèces et leurs variations.
Le guide de terrain le plus complet actuellement sur le sujet (± 6000 photos).
COLEOPTERES PHYTOPHAGES D’EUROPE Tome 1 -
Buprestidae, Elateridae, Cleridae, Cerambycidae - Gaëtan du Chatenet. Nouvelle édition 2017 ▲ totalement remaniée à paraître
en mai 2017 et actuellement en cours de souscription. Couverture cartonnée au format 13 x 20 cm - 450 pages environ - 47 Planches illustrées
en couleur - plus de 200 dessins au trait - cartes de répartition.
Une vie de piéride
Sur neuf chenilles de Pieris brassicae (Piéride du chou) récoltées de la fin du mois de septembre
au début du mois d’octobre 2016, une seule a atteint le stade de la chrysalide. Les autres
exemplaires ont révélé une contamination par l’hyménoptère Cotesia glomerata (Braconidae)
et l’un d’entre eux était en outre porteur d’une pupe de diptère (Tachinidae).
(image cliquable)
Les propriétaires de laurier-cerise s’étonnent de la présence importante d’abeilles dans les haies à
certaines périodes de l’année alors qu’aucune floraison n’est apparente. Ce phénomène
est couramment observé quelque temps après une tonte, alors que de jeunes feuilles réapparaissent. Rien
d’étonnant cependant, les feuilles naissantes présentent en général deux paires de nectaires extra-floraux
(glandes à nectar) à la base de leur face postérieure. C’est bien du nectar que les hyménoptères
viennent chercher. Rappelons que la plante est extrêmement toxique.
(image cliquable)
INS-5018 INS-5019 INS-5020 :
(images cliquables)
Paru au début janvier 2017 :
Le numéro 183 de la revue Insectes. En couverture : oeufs et larves de Gonocerus acuteangulatus (Entomart).
Adhésion et abonnement : ▲
Titres à découvrir :
Les Fornasinius, de discrets goliaths (Denis Richard, Pierre-Olivier Maquart et Petr Malec) - Une base de référence pour les oeufs des phasmes (François Tetaert) -
Eugen Grabritchevsky : de l'entomologie à l'art brut (Alain Fraval) - Le Gendarme, alias le Pyrrhocore aptère (André Lequet) - La Boîte à insectes -
Les excréments des insectes (Alain Fraval) - Papillons imprimés (Laurent Péru) - Pour en finir avec les insectes (Alain Fraval) -
Insectes et acariens des genévriers (Bruno Didier) - Les insectes de la Belle Époque : Les Leptocirques (Maurice Girard)...
La Semaine des Insectes 2017... organisée du samedi 27 Mai 2017 au samedi 3 Juin 2017.
Différentes activités scientifiques, pédagogiques, gustatives, artistiques ayant pour but de montrer l'importance des insectes... Tous les renseignements sur le site :
▲.
Nouvelles planches didactiques
Deux nouvelles entrées dans la série ▲,
une planche muette de la face ventrale du Dorcus parallelipipedus et une seconde planche concernant le vocabulaire de la chrysalide.
(image cliquable)
L'urbanisation mène à l'uniformisation des insectes, un post de Reinout Verbeke à découvrir sur le site de
l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.
Le carnaval des insectes...
Le Réduve masqué (Reduvius personatus) est probablement le seul insecte à participer aux festivités et réjouissances
carnavalesques de ce début d’année et plus précisément son rejeton qui se masque si parfaitement qu’il est presque
impossible de le découvrir dans la poussière et les débris des recoins de nos remises ou de nos caves. Passant ainsi
inaperçu, il peut fêter Mardi gras et s’empiffrer à l’aise, nous débarrassant d’une multitude d’indésirables par la même
occasion. L’adulte par contre a perdu son masque, mais reste toutefois aussi utile. Il faut rappeler que le Réduve n’est
pas végétarien et qu’il est capable de nous "mordre" de son rostre si nous lui paraissons appétissants. La piqûre peut
se révéler douloureuse. Seul, un autre insecte du même ordre (Hemiptera-Heteroptera) porte également le masque :
Pyrrochoris apterus, appelé parfois et aussi (tant les dénominations sont nombreuses) le Masque nègre, mais lui, il le
porte en tout temps et contrairement au premier, il adore les foules, les grands rassemblements... ce qui est probablement moins remarquable.
(image cliquable)
Reduvius et Pyrrochoris vus par Xavier Canonne :
|